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La FNAPAEF communique - nous rejetons tout projet d'augmentation du prix d'hébergement dans les EHPAD accueillant des personnes âgées

La FNAPAEF communique - nous rejetons tout projet d'augmentation du prix d'hébergement dans les EHPAD accueillant des personnes âgées

                                     Communiqué du 6 janvier 2015

 

La FNAPAEF rejette tout projet d'augmentation  du prix d'hébergement 

dans les EHPAD[1] accueillant des personnes âgées.

 

Alors qu'il y avait, depuis 10 ans, un large consensus des gouvernements successifs sur la nécessité incontournable de réduire les prix d'hébergement supportés par les résidents et leurs familles, la Cour des comptes dans sa recommandation n°5 du référé adressé à Madame la Ministre de la Santé préconise :

« d'autoriser la modulation par les départements du tarif hébergement à la charge des résidents des EHPAD, selon leur prise en charge ou non, au titre de l'aide sociale ».

 

Cette recommandation reprend une demande de l'Association des Départements de France qui préconise d'appliquer « un surloyer de solidarité » aux non bénéficiaires de l'aide sociale dans les EHPAD totalement habilités à l'aide sociale.

 

Dans les faits, l'adoption de cette recommandation conduirait à libéraliser et à aligner les tarifs hébergements des établissements publics et associatifs à but non lucratif sur les tarifs hébergements pratiqués par les établissements privés commerciaux.

 

La FNAPAEF dénonce toute application de cette recommandation qui cible les non bénéficiaires de l'Aide Sociale résidant dans les établissements publics et associatifs à but non lucratif. Une telle mesure se traduirait en effet par des augmentations insupportables des frais d’hébergement au moment même où les retraites sont gelées et probablement dans un proche avenir, réduites du fait des déficits de la Caisse nationale d’assurance vieillesse et des caisses complémentaires Agirc et Arrco.

 

La FNAPAEF rappelle que  le montant mensuel de l’hébergement à la charge du résident, dans les établissements à but non lucratif, s'élève déjà à 2200 euros en moyenne, alors que les personnes âgées y entrent contraintes par une maladie où un lourd handicap qui ne permettent plus un accompagnement à domicile. 

 

Les établissements pour personnes âgées victimes d’incapacités importantes,

suite à une maladie invalidante, sont les « grands oubliés »

 du projet de loi d'adaptation de la société au vieillissement

dont les orientations portent uniquement sur le domicile

où, là non plus, les moyens annoncés ne sont pas à la hauteur des réels besoins.

 

 

Joseph KRUMMENACKER         Marc REYBAUD        Joëlle LE GALL

06 10 29 22 92                               06 50 07  80 02            06 61 46 02 43 



[1]              EHPAD : établissements pour  personnes âgées dépendantes