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4° rencontres parlementaire sur notre système de santé, Paris, rue St Dominique, le 5 novembre 2014

La Fnapaef était présente aux 4° Rencontres Parlementaires pour le Système de Santé sur le thème “notre système de santé : une chance, oui, mais jusqu’à quand ?’”
 
un amphithéâtre bondé de :
députés, associations, banques, Carsat, centres hospitaliers, Cnamts, Coderpa, CG, Direction générale de la santé, grandes écoles, Fehap, Institut Pasteur, Sanofi, autres laboratoires, institut Curie, nombreuses mairies etc etc...
 
3 tables rondes, auxquelles nous n’étions pas invités en tant qu’intervenant, nous étions dans le public et avons posé des questions..
à ces tables rondes on pouvait voir et entendre :
  • Jean Pierre Door, député du Loiret,
  • Annie Burlot Bourdil, Croix Rouge française,
  • Marc Antoine Luchini, DG Sanofi,
  • Francis Mégerlin, maitre de conférence Paris Descartes et Université de Californie,
  • Arnaud Robinet, député du Val de Marne
  • Olivier Véran, député de l’Isère ( qui fait de bonnes interventions)
  •  
  • Anne Marie Brocas, président du HCAAM (haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie)
  • Jean-Luc Harousseau, président de la HAS
  •  
  • Bernadette Laclais, députée de la Savoie,
  • Edouard Geffray, de la CNIL,
  • Jean-Paul Ortiz, président de la confédération des syndicats médicaux français CSMF, (celui-ci parle clairement pour les privilèges de sa chapelle)
  • Christian Saout, secrétaire général délégué du CISS National (CISS National rencontré la veille pour établir un partenariat avec la Fnapaef)
Tout cela fait beaucoup de monde à repérer, à mémoriser, à rencontrer peut-être, pour certains..
 
Il y avait de nombreuses interventions intéressantes, interventions de niveau “universitaire” pour beaucoup,
interventions qui montrent assez bien que l’avenir de notre système de santé n’est pas entre les mains de ceux qui pensent comme hier et encore moins entre les mains de ceux qui ont conçu le système actuel (s’il en reste ils sont sans doute dans les Ehpad) et peut-être pas non plus entre les mains de ceux ont été formés dans les belles écoles où l’on apprend ce qui s’est passé hier et comment on pourrait le faire évoluer sans trop le changer..
 
Comme le disent certains intervenants qui “décoiffent” un peu, tel Frédéric Bizard, enseignant à Sciences Po, économiste de la santé ou encore Gregory Katz, professeur de la Chaire ESSEC Innovation Thérapeutique et directeur général de la Fondation Générale de la Santé, le progrès viendra de la base, la base au sens noble, ceux qui cherchent, en dehors des paradigmes actuels.. C’est à dire de la progression des sciences, des nouvelles technologies, de nouvelles manières de penser et de la survenue de choses inattendues..
 
Monsieur Katz raconte que dans une époque un peu plus ancienne, les londoniens se préparaient à fuir Londres à cause de la puanteur des rues, due notamment aux amas de crottin de cheval.. Savez-vous ce qui a empêché cet exode ? On aurait pu s’interroger longtemps, faire des colloques à répétition, de gouvernement en gouvernements successifs...
L’invention de la voiture, non prévue, non pensée, non attendue par les politiques  a réglé cette question et aujourd’hui les inventions de cet ordre sont légions qui pourraient bien changer l’organisation du système de santé à partir de la “base”.
 
Mais, il y avait aussi d’autres types d’interventions, par exemple celle du Président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), là, on n’est pas dans les changements de paradigmes, pas dans l’innovation, c’est certain. Tant pis pour les déserts médicaux, l’important, c’est l’exercice libéral, tel qu’on le concevait à l’ancienne, cela me donne l’image de club très “british” fauteuils en cuir, cigares..
 
Disons le, dans cet univers de réflexion et de préparation du PLS je n’ai pas entendu parler beaucoup des personnes âgées. Non, cela ne semble pas être la question, ni celle du passée, ni celle du futur et c’est sur ce point évidemment que nous avons formulé quelques questions.
 
voilà, pardonnez-moi ces quelques broderies sur ces 4° rencontres parlementaires où nous étions, qu’on se le dise !
 
bien à vous,
joseph Krummenacker, président Fnapaef le 6 novembre 2014
 


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